À travers le monde, de nombreux couples peinent à concevoir un enfant de manière naturelle. Il existe de nombreuses causes possibles pouvant expliquer ces difficultés. Pour la plupart des situations, il existe des solutions pouvant sauver le rêve d’enfant de ces parents. Voici ce qu’il faut faire si vous rencontrez des difficultés pour tomber enceinte.
Difficultés pour démarrer une grossesse : les causes possibles
Avant toute chose, il peut être intéressant et même indispensable de déterminer les causes derrière cette situation délicate. Certains couples ou individus souffrent de problèmes d’infertilité et d'autres troubles. Mais tous les couples qui rencontrent ce genre de difficultés ne sont pas infertiles pour autant.
Le stress peut nuire à la fertilité du couple et empêcher la conception d’un enfant. En effet, l’hormone du stress semble influer sur la conception de manière négative. D’autre part, une mauvaise hygiène de vie peut également réduire les chances de concevoir d’un couple. Enfin, le sport modéré est très bon pour la santé. Mais pratiquer trop ou trop peu de sport peut au contraire être néfaste pour la conception.
Il existe d’autres causes possibles aux problèmes d’infertilité comme une production trop faible de spermatozoïdes, la consommation de tabac ou d'alcool, un âge trop avancé, des menstruations irrégulières, une infection, une alimentation déséquilibrée, une mauvaise hygiène de vie… Enfin, pour concevoir un enfant, il faut s’assurer d’avoir des rapports sexuels durant les jours d’ovulation. Un mauvais calcul peut par exemple nuire à vos chances de démarrer une grossesse.
Qu’elles soient médicales ou environnementales, ces causes peuvent considérablement réduire vos chances de concevoir un enfant. Il faut donc prendre le temps de les identifier et de les comprendre afin de les traiter avec efficacité. Et ainsi, augmenter vos chances de devenir parents !
Quand prendre rendez-vous chez le médecin ?
En premier lieu, face aux problèmes de fertilité, il est toujours préférable d’en parler à un gynécologue. Ce dernier va mener des examens approfondis et tenter de déterminer la cause du problème. Il commence par un entretien avec le couple puis procède à un examen de l’utérus, des trompes et des ovaires. Il va également réaliser un test de contraste de façon à s’assurer que rien ne bloque les trompes de Fallope.
En règle générale, il est courant de consulter un médecin ou un spécialiste au bout de quinze mois d’essais infructueux pour tomber enceinte. En revanche, il ne faut pas attendre si vous êtes dans l’un des cas suivants : menstruations irrégulières, âge avancé pour concevoir, antécédents chirurgicaux ou infectieux de l’abdomen…
C’est votre médecin qui vous orientera vers les spécialistes à consulter en fonction de votre situation. Ainsi, commencez par faire le point avec lui ainsi qu’avec votre gynécologue, de manière à déterminer les solutions (médicales ou non) qu'il peut être intéressant et raisonnable d’envisager. Si nécessaire, le professionnel de santé qui vous suit vous invitera à contacter un centre spécialisé dans l’assistance à la procréation.
Les solutions naturelles pour tomber enceinte
Comment optimiser ses chances de tomber enceinte ? Il existe des solutions naturelles réputées pour favoriser la conception d’un enfant. Si vous le souhaitez, vous pourrez donc commencer par les essayer avant de vous tourner vers la médecine. Attention, rien ne remplace une consultation auprès d’un professionnel.
Lutter contre le stress physique, émotionnel et oxydatif
Le stress est un ennemi silencieux. En plus de nuire à la santé des bébés, il est néfaste pour la conception ! Les médecins ignorent encore comment, mais l’hormone du stress influe de manière très négative sur les chances de conception. Il peut donc être intéressant de commencer par combattre son stress. Pour cela, tentez de déterminer la cause de votre anxiété (travail, situation financière, stress oxydatif, manque de sommeil, excès de sport, etc.). Et ce, afin de pouvoir travailler dessus. Sachez que le stress peut être physique, oxydatif ou émotionnel.
Pour lutter naturellement contre le stress émotionnel et physique, il existe des activités bénéfiques telles que le yoga, la méditation, la sophrologie, l’acupuncture et même l’hypnose ! Il est aussi possible de solliciter le pouvoir des plantes avec la rhodiola rosea (1), le ginseng (2) et la passiflore (3). On peut par ailleurs citer le maca du Pérou, qui en plus d’aider à lutter contre le stress est réputé pour ses propriétés aphrodisiaques et bénéfiques pour la conception (4).
D’autres plantes s’avèrent efficaces pour lutter contre le stress et l’anxiété : le griffonia, l’aubépine, la valériane, le millepertuis et la camomille. Enfin, les aliments riches en antioxydants sont parfaits pour limiter l’influence du stress oxydatif sur l’organisme : fruits, légumes, plantes… Les antioxydants protègent nos cellules et nous offrent une protection optimale contre bon nombre de maladies. On en trouve dans les vitamines (A, C et E), dans les oligo-éléments (zinc et sélénium) ainsi que dans les polyphénols (flavonoïdes, anthocyanes et acides phénoliques). Pour en consommer, il suffit d’adopter une alimentation antioxydante !
La phytothérapie pour tomber enceinte
Certaines plantes sont mondialement réputées pour favoriser le départ d’une grossesse. Et ce, notamment parce qu’elles agissent sur la libido, les menstruations, la qualité du sperme ou encore, sur l’érection ou la performance sexuelle. Ces plantes sont donc le maca du Pérou, qui stimule l’organisme et l’activité reproductrice des personnes qui le consomment (5). En Amérique latine (d’où il est originaire), les couples qui peinent à concevoir un enfant ont traditionnellement recours à cette plante.
En phytothérapie, on peut également citer le guarana, qui favorise la forme et la tonicité chez l’être humain (6). Il aide à réduire la fatigue et permet d’améliorer la qualité du sommeil des personnes qui le sollicitent sous la forme d’une cure. D’autre part, le ginseng asiatique permet aussi de stimuler l’ensemble des fonctions de l’organisme. Il aide notamment à lutter contre les problèmes de libido liés à la ménopause ou à la dysfonction érectile. Et ce, en plus de nous aider à lutter contre le stress. Enfin, les baies de Goji ont souvent été utilisées dans le cadre de traitements contre l’infertilité chez l’homme, bien que les études scientifiques réalisées à ce sujet n'aient pu démontrer de lien direct avec l’amélioration de la fertilité. Dans certains pays, on les considère comme les « clés de la jeunesse éternelle ». Elles sont connues pour stimuler le désir sexuel des personnes qui les consomment.
Adopter une bonne hygiène de vie
Pour augmenter vos chances de tomber enceinte, il peut aussi être intéressant de revoir votre hygiène de vie. Celle-ci comprend l’alimentation, l’activité physique et le sommeil. Pour être en pleine santé et stimuler efficacement l’ensemble des fonctions de l’organisme, avoir une alimentation équilibrée et saine est important. Il en est de même pour l’activité physique, qui participe au bon fonctionnement de l’organisme. Celle-ci doit être modérée et adaptée à votre condition physique. Enfin, il faut aussi veiller à avoir un sommeil suffisant et de qualité. Un manque de sommeil ou un sommeil de mauvaise qualité génèrent le plus souvent de la fatigue, du stress et une perte de vitalité. La libido et les chances de concevoir un enfant peuvent alors être altérées.
Les solutions médicales pour tomber enceinte
Si vous ne parvenez pas à démarrer une grossesse malgré toutes les mesures que vous avez prises, il est grand temps de consulter un spécialiste. Il existe des solutions médicales permettant d’augmenter les chances des couples de concevoir un enfant.
Tomber enceinte avec la stimulation de l’ovulation
La stimulation de l’ovulation est généralement la première option proposée aux couples qui ne parviennent pas à concevoir. Cette solution s’avère généralement efficace pour les femmes qui rencontrent des troubles de l’ovulation ou une insuffisance ou une absence de glaire. De plus, cette option est peut s'envisager lorsque les médecins ne parviennent pas à expliquer l’infertilité d’un ou des deux partenaires.
Ainsi, la stimulation de l’ovulation est une aide médicale permettant de favoriser le départ d’une grossesse. Elle consiste à stimuler la production ovarienne de follicules, ce qui peut provoquer la libération d’un ou de deux ovocytes. Bien entendu, les deux partenaires subissent un bilan de santé complet avant de débuter ce traitement. Chacun des deux partenaires doit répondre à un questionnaire portant sur ses habitudes, son alimentation, ses antécédents médicaux… L’homme doit aussi se soumettre à un spermogramme, tandis que la femme réalise une échographie.
D’autre part, un bilan hormonal est nécessaire lors du deuxième ou troisième jour du cycle menstruel de la femme. C’est alors qu’un premier traitement peut être administré. Il est oral et à base de Citrate de Cloriphène. D’autre part, un second traitement, sous-cutané cette fois-ci, est également réalisé si le premier échoue. Le spécialiste effectue alors une surveillance de l’ovulation. Enfin, il adaptera les dosages sanguins d’hormones, si cela s’avère nécessaire.
L’insémination artificielle pour tomber enceinte
L’insémination artificielle est une seconde solution médicale à envisager face à la difficulté de concevoir un enfant. Elle permet de contourner la plupart des causes d’infertilité. Cette technique consiste alors à effectuer un examen gynécologique au cours duquel le spécialiste dépose une certaine quantité de sperme de son partenaire directement dans l’utérus de la femme. Ainsi, la rencontre entre l’ovule et les spermatozoïdes est grandement favorisée. Il est tout à fait possible de pratiquer l’insémination artificielle en complément de la stimulation de l’ovulation. Dans ce cas, l’insémination a lieu trente-six heures après la prise de traitement hormonal. Si le sperme du partenaire ne permet la conception d’un enfant, il est également possible de réaliser une insémination artificielle avec un don de sperme.
La fécondation in vitro ou FIV
La FIV (fécondation in vitro) est une troisième solution médicale permettant de débuter une grossesse. Il s’agit d’une technique plus poussée et complexe que les deux autres. Les médecins proposent généralement cette solution lorsque les trompes de Fallope de la femme sont bloquées ou inexistantes. On peut aussi se lancer dans une FIV lorsque le sperme de l’homme comprend une faible concentration de spermatozoïdes. Néanmoins, lorsque la femme a dépassé l’âge de 42 ans, les chances de succès de cette technique sont compromises.
Ici, un laboratoire spécialisé manipule ovules et spermatozoïdes de manière à favoriser la fécondation. L’insémination a donc lieu en laboratoire, en dehors du corps de la femme. Ensuite, elle est implantée directement dans son utérus afin de favoriser le début de grossesse. Cette démarche compte plusieurs entretiens avec des psychologues et spécialistes. De plus, il s’agit d’une démarche coûteuse, qui se solde souvent par un échec.
La FIV comprend plusieurs étapes délicates. La première consiste à stimuler les ovaires de la femme avec un traitement hormonal. Trente-six heures après, les spécialistes prélèvent ses ovocytes. Au même moment, le sperme est quant à lui prélevé ou décongelé. Ensuite, les spécialistes effectuent des manipulations en laboratoire avant de transférer l’embryon dans l’utérus de la femme. C’est alors que débute une phase de surveillance pour les spécialistes, et d’attente pour les parents.
Des décisions qui se prennent à deux
Lorsque la vie et l’avenir d’un enfant sont en jeu, les décisions des parents doivent être réfléchies et prises à deux. Et ce, qu’il s’agisse de procréation, d’assistance médicale ou d’adoption.
L’assistance médicale
Avoir recours à une assistance médicale pour concevoir un enfant est une étape délicate pour le couple. Il est important de prendre le temps d’échanger sur la motivation de chacun avant de se lancer dans un tel processus médical. L’assistance d’un médecin ou d’un psychologue peut être déterminante dans ce projet : n’hésitez pas à vous entourer de professionnels compétents, qui sauront vous conseiller et vous soutenir dans cette épreuve. Les médecins ont pour rôle de vous présenter les bienfaits et les risques de chaque méthode. Avant de vous lancer, posez-leur des questions et assurez-vous d’être prêts à entreprendre cette aventure médicale. Seule une consultation auprès d’un médecin ou d’un spécialiste permet de démarrer les tests et les processus d’assistance à la procréation.
L’adoption
Les couples qui ne parviennent pas à concevoir un enfant ont la chance d’avoir accès à différentes solutions (naturelles ou médicales). Mais parfois, ces alternatives et autres processus médicaux ne suffisent pas à démarrer une grossesse. Dans d’autres cas, les couples décident tout simplement de stopper les tentatives et de ne pas se lancer dans un processus de procréation assistée. Ils abandonnent alors leur projet de devenir parents.
Bon nombre de couples se tournent également vers une autre approche de la parentalité : l’adoption. En France et dans le monde, des millions d’enfants vivent sans foyer et sont en attente d’adoption. De nombreuses familles avec ou sans enfant les accueillent et les adoptent. L’échec de la procréation est l’une des raisons poussant certains couples à se tourner vers l’adoption d’un enfant. Bien sûr, cette décision est loin d’être anodine. Elle doit se prendre à deux et faire l’objet d’une mûre réflexion. Si vous souhaitez véritablement devenir parents, l’adoption est une très belle alternative à envisager.
Ce qu’il faut retenir
Chaque couple et chaque personne est unique. Certains couples peuvent alors rencontrer des difficultés à concevoir un enfant. Dans ce cas de figure, il existe des solutions naturelles ou médicales qui peuvent les aider à concrétiser ce projet de parentalité. Quelle que soit la voie choisie par le couple, elle doit résulter d’une réflexion commune.